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Tous les articles par Pascal MILLOT
Droit à l’image, droit d’auteur
DROIT A L’IMAGE (et enregistrement de la voix)
Le « droit à l’image » (ou plus exactement le droit à la protection de son image) comporte donc deux volets distincts :
- Le droit d’autoriser ou non à être photographié ou filmé selon un cadrage qui permet d’être identifié sans trop de difficulté (on est clairement reconnaissable sur la photographie ou dans le film)
- Le droit d’autoriser une utilisation distincte des images ainsi obtenues, qu’il s’agisse d’images fixes ou animées, et ce quel que soit le support utilisé, y compris le réseau internet.
- Il appartient à celui qui prend une photographie ou qui reproduit une image de prouver qu’il a été autorisé à le faire. Il est donc vivement conseillé, surtout en l’absence d’urgence, de solliciter un consentement écrit.
- Ces principes s’appliquent aussi aux enregistrements de la voix (audios) ou captations audiovisuelles.
Vous pouvez vous reporter à cet article, pour télécharger un modèle d’autorisation et de prise de vue. |
DROIT D’AUTEUR
Concernant l’utilisation d’œuvres dont les auteurs sont extérieurs à la classe :
Quels sont les aspects juridiques à respecter lors de l’intégration d’une partie d’un document d’un autre auteur ?
Il existe 4 conditions à remplir simultanément :
- N’utiliser qu’un court extrait du texte.
- Citer les références de cet extrait (auteur, titre de la publication, éditeur et année, pages, adresse du site,…) ,
- Rendre l’extrait cité visible en le mettant par exemple en « italique« .
- Insérer l’extrait dans un autre ensemble à visée exclusivement pédagogique ou scientifique.
Quels sont les aspects juridiques à respecter lors de l’intégration d’un document dans sa globalité ?
- Il faut se référer aux indications d’usage associées à ce document et les respecter.
- A défaut, il faut effectuer une demande d’autorisation d’utilisation par écrit (papier ou courriel) à l’auteur ou aux titulaires des droits (éditeurs, producteurs, diffuseur), en indiquant précisément la ressource concernée, les finalités d’usage envisagées et demander une réponse écrite.
Concernant les travaux des élèves :
- L’enseignant, l’établissement ou l’institution scolaire qui désire publier des travaux d’élèves sur un site Internet, un blog (ou sur tout autre support en accès restreint ou non) doit obtenir l’autorisation écrite de l’élève-auteur (même mineur) et de ses représentants légaux (parents ou tuteur de l’enfant mineur).
- Si l’œuvre a été créée par plusieurs élèves avec ou sans leur professeur, elle sera alors qualifiée de « collaboration ». L’œuvre de collaboration, faite en concertation entre plusieurs personnes, est leur propriété. L’autorisation permettant son exploitation devra se faire à l’unanimité.
Pour aller plus loin
Eduscol :
Créer une carte mentale avec ma classe – Pour quoi faire ?
La carte mentale (on l’appelle aussi heuristique ou mind map) est un schéma arborescent qui donne une vue synthétique d’un sujet complexe tout en permettant d’en développer les détails.
Cet outil visuel, structurée avec des mots-clés et des arborescences, permet de clarifier, d’organiser des informations et de définir des relations entre elles.
Quels sont les avantages d’une carte mentale ?
Elle favorise une compréhension quasi instantanée d’une situation complexe, en mettant en valeur les points importants, en listant et en hiérarchisant les différentes composantes d’un sujet donné. Elle permet une meilleure mémorisation en donnant une vision globale et non linéaire de ce sujet (historique, concept,…)
Carte mentale d’une fiche de lecture
Pourquoi et comment concevoir une carte mentale en classe ?
Au départ, il est préférable de construire beaucoup de cartes mentales collectivement (On peut d’ailleurs commencer cet exercice avec une affiche et des feutres de couleur). Tout le monde peut participer, expliciter et justifier ses choix.
On utilisera des couleurs et des numéros pour guider la lecture parmi les liens.
Ce travail pourra ensuite se faire par groupe ou individuellement à condition que les élèves soient habitués à l’exercice et que celui-ci ne soit pas trop ambitieux.
Elle peut servir pour préparer un travail thématique, parler d’un ouvrage (personnages, lieux, différentes phases,….), aborder une notion complexe (en grammaire « qu’est-ce qu’un COD ?, en sciences : les planètes ? »), réactiver des connaissances mais aussi construire un résumé.
Elle peut même être utilisée en maternelle (3 petits cochons : personnages, lieux, les moments drôles, les moments tristes, recette de cuisine,….)
Recette de cuisine – Cliquez sur le carré avec une flèche au bas de la carte mentale pour l’agrandir.
La carte mentale pourra cohabiter avec la leçon sur le cahier (Deux approches différentes : linéaire et globale)
D’autres exemples de cartes mentales conçues collectivement à l’école d’Emagny (25), d’abord sur affiche puis collées dans le cahier de leçons sont à consulter ci-après :
- en conjugaison sur le présent de l’indicatif et l’impératif présent.
- en grammaire sur les compléments circonstanciels.
- en sciences sur la digestion.
Quel logiciel de carte mentale choisir ?
Des logiciels de création de cartes mentales sont téléchargeables gratuitement en ligne comme XMIND, FREEMIND, FREEPLANE, ….
Des solutions collaboratives existent aussi. On peut ainsi travailler à plusieurs en ligne pour co-construire une carte mentale. Ces solutions nécessitent généralement une inscription : Mindomo, Framindmap, Popplet, Mindmeister ou Coggle.
Sur tablette, on trouve aussi des solutions de Mindmapping : Mindjet, Mindly, Mindmeister ou Mindomo.
Géographie – Cliquez sur les symboles au bas de la carte mentale pour y naviguer.